Chants de peloton

Jeune chef

Le clairon nous réveille, le canon nous appelle
le fracas des combats nous ensorcelle
ainsi chantait l'ancien vibrant au souvenir
de l'épopée que tous admire

II

De ses charges épiques, ses combats héroïques
il rappelait la furie fantastique.
Il faudra comme lui, brandissant nos drapeaux,
un jour sans lui mener la troupe d'assaut

III


L'école te formera dans un creusé d'acier
mais toi seul trouvera l'esprit guerrier,
le souffle de la gloire, l'ivresse de la victoire
pour te jeter au choc d'un bloc

IV

tu dois dans la mitraille devenir la muraille
fièrement dressé contre les invasions
et creuser tes sillons dans les noirs tourbillons
mourir s'il faut pour la patrie meurtrie

Fanchon ( Elle aime à rire , elle aime à boire)

Amis, il faut faire une pause
J'aperçois l'ombre d'un bouchon
Buvons à l'aimable Fanchon
Pour elle, faisons quelque chose

{Refrain:}
Ah, que son entretien est doux !
Qu'elle a de mérite et de gloire !
Elle aime à rire, elle aime à boire
Elle aime à chanter comme nous

Fanchon, quoique bonne chrétienne,
Fut baptisée avec du vin
Un Allemand fut son parrain
Une Bretonne sa marraine

{au Refrain}

Elle préfère une grillade
Aux repas les plus délicats
Son teint prend un nouvel éclat
Quand on lui verse une rasade

{au Refrain}

Si quelquefois elle est cruelle
C'est quand on lui parle d'amour
Mais moi, je ne lui fais la cour
Que pour m'enivrer avec elle

{au Refrain}

Un jour, le voisin la Grenade
Lui mit la main dans son corset
Elle riposta d'un soufflet
Sur le museau du camarade

{au Refrain}

 

Fleur d'Epine

Ma mère qui m'a nourrie
N'a jamais connu mon nom, ohé
Car m'appelle {x3}
Fleur d'épine fleur de rose
C'est mon nom.
{x2}
Tra la la la la la la la
Tra la la la la la la la
Tra la la la la la la la
La la la la la la la la

{x2}
Fleur d'épine fleur de rose
C'est un nom qui coûte cher, ohé
Car il coûte {x3}
La moitié de la valeur
De cent écus.
{x2}
Tra la la la la la la la
Tra la la la la la la la
Tra la la la la la la la
La la la la la la la la

Qu'est-ce que c'est que cent écus
Quand on a l'honneur perdu, ohé
Car l'honneur
Est privilège des fillettes
De quinze ans

Ne fait donc pas tant la fière
L'on t'a vue hier au soir, ohé
L'on t'a vue
Hier au soir un gros bourgeois
Auprès de toi

Ce n'était pas un bourgeois
Qui était auprès de moi, ohé
C'était l'ombre
C'était l'ombre de la lune
Qui jouait autour de moi.

Rien ne saurait t'émouvoir (chant des cadets 52)

Tes anciens ont souffert sur la piste
Comme des chevaliers et des preux
En ton coeur sois le parachutiste
Toujours prêt à faire aussi bien qu'eux.

Car il faudra para,
Car il faudra para
En découdre,
Par le poignard, ou par la poudre
Rien ne saurait t'émouvoir
Para, rude parachutiste,
C'est ta loi,
Dans les dangers de la piste
Rien ne saura t'émouvoir.

Ton chemin sera toujours la piste,
Dans la nuit, la chaleur ou le froid,
sans un cri, tombe un parachutiste,
Piste sans fin, toujours devant toi.

Si tu dois en finir sur la piste,
Que ce soit en beauté comme ceux
Qui sont mort en vrais parachutistes
comme des chevaliers et des preux.

Le Coeur en bandoulière (Cadets 51 ? )

Paroles de Le Coeur En Bandoulière J'avais laissé mon coeur en bandoulière
Pendant ce temps passé si loin de toi
Me voilà revenu et je n'y croyais plus
Hier encore je n'étais qu'un petit soldat
Je me rengage pour la vie entière
C'est décidé on va se marier
Cette fois c'est mon tour voici venu le jour
De l'embuscade dans le blond de tes cheveux

Tu seras ma cantinière
Ma Madelon
Mon adjudant d'ordinaire
Et pendant le temps oui tout le temps
Durant le temps béni de nos manoeuvres
Au garde à vous envers et contre tout
Tu me verras toujours plus souvent qu'à mon tour
En sentinelle dans le bleu de tes yeux bleus

J'avais laissé mon coeur en bandoulière
Pendant ce temps passé si loin de toi
Me voilà revenu et je n'y croyais plus
Hier encore je n'étais qu'un petit soldat
Mais si un jour on se faisait la guerre
En bons époux ça peut nous arriver
Bien sûr nous nous battrons et nous ferons la paix
Dans le drapeau le drapeau blanc de nos draps
blancs

Tu seras ma cantinière
Ma Madelon
Mon adjudant d'ordinaire
Et pendant longtemps pendant longtemps
Jusqu'au beau soir où, ma douce infirmière,
En vieux soldat que la vie a blessé
Dans un dernier baiser je te décorerai
Avec au coeur quand viendra le dernier combat
Le souvenir de ce temps-là.       

            

La Madelon

 

«  La  Madelon »   CADETS  15  87   109

Paroles Louis Bousquet, musique : Camille Robert.

Pour le repos, le plaisir du militaire, Il est là-bas à deux pas de la forêt Une maison aux murs tout couverts de lierre Aux tourlouroux c'est le nom du cabaret La servante est jeune et gentille, Légère comme un papillon. Comme son vin son oeil pétille, Nous l'appelons la Madelon Nous en rêvons la nuit, nous y pensons le jour, Ce n'est que Madelon mais pour nous c'est l'amour

Refrain

Quand Madelon vient nous servir à boire Sous la tonnelle on frôle son jupon Et chacun lui raconte une histoire Une histoire à sa façon La Madelon pour nous n'est pas sévère Quand on lui prend la taille ou le menton Elle rit, c'est tout le mal qu'elle sait faire Madelon, Madelon, Madelon !

Nous avons tous au pays une payse Qui nous attend et que l'on épousera Mais elle est loin, bien trop loin pour qu'on lui dise Ce qu'on fera quand la classe rentrera En comptant les jours on soupire Et quand le temps nous semble long Tout ce qu'on ne peut pas lui dire On va le dire à Madelon On l'embrasse dans les coins. Elle dit : "Veux-tu finir..." On s'figure que c'est l'autre, ça nous fait bien plaisir.

au refrain

Un caporal en képi de fantaisie S'en fut trouver Madelon un beau matin Et, fou d'amour, lui dit qu'elle était jolie Et qu'il venait pour lui demander sa main La Madelon, pas bête, en somme, Lui répondit en souriant : "Et pourquoi prendrais-je un seul homme Quand j'aime tout un régiment ? Tes amis vont venir. Tu n'auras pas ma main J'en ai bien trop besoin pour leur verser du vin."

au refrain

Cadets 62

 

C'est nous les descendants des régiments d'Afrique
Les chasseurs, les spahis, les gourmiers
Gardiens et défenseurs d'empires magnifiques
Sous l'ardent soleil chevauchant sans répit nos fiers coursiers
Toujours prets à servir
A vaincre ou à mourir
Nos coeurs se sont unis
Pour la Patrie.

2. Trompette au garde à vous, sonnez à l'étendard
Et que fièrement dans le ciel montent nos trois couleurs
Le souffle de la France anime la fanfare
Et met à chacun, un peu d'air du pays au fond du coeur
C'est notre volonté
De vaincre ou de lutter
De consacrer nos vies
A la Patrie.

3. La piste est difficile et toujours nous appelle
Par les Monts pelés de Taza, de Ksar's Souk, de Midelt
L'élan de Bournazel vers le Tafilalet
Sur les Ksour ralliés plantera fièrement nos trois couleurs.

4. Ensemble nous referons gaiement flotter nos étendarts
Et suivrons partout hardiement l'éclat des trois couleurs
Ensemble nouc reprendrons demain le chemin du départ
Et pour le pays seront prêts à lutter sans nulle peur.

5. Soldats, toujours devant, toujours la tête haute,
Nous serons présents sous la pluie, dans le vent, en avant!
L'ennemi nous trouvera le coeur plein de courage
Et dans ce combat glorieux revivront tous nos héros.

 

Le monde est sous nos pas Cadets 53

A chacun ses jours de joie, de misère
Chacun son chemin de croix sur la terre
Mais tant que la vie est là on espère
Pouvoir changer le destin dès demain

Sous la cendre de l'ennui l'amour veille
Réchauffant une autre vie qui s'éveille
Et donne à nos coeur meurtris de merveilles
Qui raniment à chaque instant nos printemps

Tant que l'étoile nous guide
Le monde est sous nos pas
Et même s'il gronde et court au suicide
Le monde est sous nos pas

A travers nos jours sans gloire et nos peines
Au delà du désespoir et la haine
Luit cette lueur d'espoir qui entraîne
Nos coeurs vers la liberté de rêver

Tant que l'étoile nous guide
Le monde est sous nos pas
Même s'il gronde et court au suicide
Le monde est sous nos pas

Malgré notre vérité, notre histoire
Malgré nos jours dévastés, nos déboires
Quand la vie semble sombrer on veut croire
Que le monde restera sous nos pas       

            

Souvenir qui passe

Souvenir qui passe, la vieille caserne oubliée.
  Le camp la remplace, avec ses feux à la veillée.
Dans la brune grise, la sentinelle demeure,
Oui, oui, oui, la sentinelle demeure.

Amis il faut que nous marchions, plus loin, toujours plus loin.
Le soleil dore les moissons, bercées par le vent de juin, le vent de juin.

En avant, serrons les rangs, que retentisse ce chant.
Oui ! un chant de guerre et de victoire, qui monte dans le soir..

Avançons sans répit, dans le vent, sous la pluie.
Les chansons sur les lèvres, calment la fièvre.

Si le sac est trop lourd, si les membres sont gourds,
Serrons les rangs, soldats, et à Dieu vat !
Va chez les paras.

Après la bataille inhumaine, vient un long repos.
Secoue ta peine, pavillon haut, pavillon haut.

Les commandos partent pour l'aventure cadets15 29 95 96

Les commandos partent pour l'aventure
Soleil couchant les salues
Chez l'ennemi la nuit sera très dure
Pour ceux qui pillent et qui tuent

Refrain

France, ô ma France très belle
Pour toi je ferais bataille
Je quitterai père et mère
Sans espoir de les revoir jamais
La la la la la la la la

II

Loin du biffin qui toujours les envie,
Un dakota les dépose.
Loin de la fille qui pour eux toujours prie,
Dans leur pépin ils reposent.

III

En pagaillant sur la mer toujours belle
Ils songeront à leur vie
Ils peuvent demain devenir éternel.
Ils tomberont dans l'oublie

ou

En se larguant sur le terrain rebelle
Ils songeront à leur vie
Demain peut-être elle sera éternelle
Ils tomberont dans l'oublie

IV

Si d'aventure la mort les refuse
Ils rentreront dans leur port
Et ils boiront le champagne qui fuse
A la santé de leurs morts

 

Un gai luron des Flandres Cadets 91

Un gai luron des Flandres
S’en vint en Wallonie,
S’en vint, s’en vint en Wallonie.

Pour y conter des fables,
Des fables de son pays.
Tiralala, Tiralala,
Des fables de son pays.

Heureux qui peut entendre,
Entendre ses chansons
Tiralala, Tiralala,
Entendre ses chansons

Debout les paras

En passant par la portiére chant des cadets 91

1. Il est là-bas dans le pays
Un régiment dont les soldats, oui les soldats,
À chaque instant risquent leur vie,
Parachutiste souviens-toi, oui souviens-toi !
Pour faire partie de cette élite,
Il faut bien être un peu cinglé, un peu cinglé,
Il faut surtout pas se faire de bile,
Savoir bien boire et bien sauter, et bien sauter !

Refrain
Et après tout, qu’est-ce-que ça fout et on s’en fout la la la la
En passant par la portière,
Parachutiste souviens-toi, oui souviens-toi,
Qu’un jour il pourrait se faire
Malgré toi, oui malgré toi la la la
Qu'après une chute libre..........
Tu auras cessé de vivre
Entorché dans l’atmosphère
Tu tomberas comme une pierre.

2. J’ai vu mourir un pauvre gosse
À peine âgé de dix-huit ans, de dix-huit ans,
Son pépin s’était mis en torche
Il est mort en criant maman, criant maman,
Je lui ai fermé les paupières
Recueilli son dernier soupir, dernier soupir
Et j’ai écrit à sa pauvre mère
Comme un para savait mourir, savait mourir !

3. Et comme on a jamais eu de veine,
Un jour l'pépin s'ouvrira pas, s'ouvrira pas.
Sur cette putain d'terre africaine,
A cent à l'heure tu t'écraseras, tu t'écraseras.
On ramassera tes cotellettes,
Dans un grand sac à effets chauds, à effets chauds.
On dira saperlipopette,
Ce gazier la n'a pas eu de pot, n'a pas eu de pot.

4. On te mettra entre quatre planches,
Entortillé dans ton pépin, dans ton pépin.
Au cimetière de Maison-Blanche,
T'auras la gueule de tes copains, de tes copains;
T'auras les honneurs militaires,
Et l'on mettra sur ton tombeau, sur ton tombeau,
La croix de guerre réglementaire,
Et ce jour sera le plus beau, oui le plus beau

Au terrain chant des cadets 91

Au terrain qui rassemble dans l'ombre,
Les sticks bien alignés pour embarquer.
Dans la nuit murmurent des voix sans nombre,
Les hommes sont impatients d'être largués.
Le casque est lourd, ami,
Mais par la porte ouverte,
Claquent les pépins,
Tu vas bondir, ami.

Hai'di haï do

Tu vas bondir,
Le go t'arrache vers ton destin.
Dans la rosée des prés, des bois,
Doucement tu te poseras.
L'air du matin te grisera,
Et te rendra fana.

Hai'di haï do hai'di haï do } quater

Si un soir le sort veut que tu tombes,
Les copains seront là pour te venger.
Les pistes qui sillonnent le monde,
Prendront ton sang comme celui des aînés.
Ta seule détente, ami,
N'est pas dans le retour
Vers tes amours,
Mais pour la France, ami.

Hai'di haï do

Il faut lutter,
Para, sans trêve ni repos.
Si tu reviens dans ton pays,
N'oublie jamais tous ceux là-bas,
Qui pour défendre la patrie,
Mènent de durs combats.

Hai'di haï do hai'di haï do } quater